Ancien Ambassadeur

8 MARS

Traduction d’un Article publié en arabe

En ce jour (le 8 mars) de l’année 1990, j’étais à Québec, qui est la capitale de la francophonie au Canada, pour effectuer des visites sur le terrain de plusieurs projets financés par l’Organisation internationale de la francophonie, dans lesquels j’ai travaille depuis le 1er janvier de la même année en ma qualité de directeur général pour ses affaires administratives et financières.

Au cours de ces visites, j’ai été surpris que la plupart des responsables des institutions concernées soient des femmes, alors qu’à chaque visite, je devais enlever les vêtements d’hiver des hôtesses et accompagnatrices à l’arrivée et les rhabiller au départ, selon à la tradition de ce pays, tout au long de la journée du 8 mars Mon père coïncide avec la Journée internationale de la femme, qui a été approuvée par les Nations Unies en 1975.

Je me réjouissais en bien de cette tradition dans ce pays reculé et très froid, dans l’appréciation et le respect des femmes, et je me disais, c’était plutôt à nous, la nation de Muhammad, d’être la première à faire cet honneur, car notre Prophète nous a demandé cela même dans ses dernières recommandations alors qu’il est sur son lit de mort.

Ici, je me suis rappelé le dicton d’un des penseurs égyptiens (et je pense que c’était Taha Hussein) lorsqu’il est retourné en Égypte après avoir passé plusieurs années en France au début du siècle dernier, qui dit : « J’ai trouvé les vrais principes de l’islam appliqué dans un pays non musulman.

Et là je constate aujourd’hui, dans mon pays musulman, et peut-être dans la plupart des pays du monde islamique, un désintérêt total pour cette journée où la femme est honorée dans la plupart des pays occidentaux non musulmans.

Avec tous mes regrets et mes excuses à toutes les femmes qui n’ont pas été honorées comme elles devraient l’être en ce jour.

Idris El Kettani – Ancien Ambassadeur

Observation ; J’avais déjà vécu les mêmes circonstances alors que j’étais encore étudiante lorsque j’ai visité au début des années soixante les pays du Danemark et de la Suède, où j’ai remarqué à quel point le rôle des femmes dans ces sociétés d’Europe du Nord dominait dans divers domaines, mais je n’ai pas ont une dimension analytique suffisante pour appréhender ce phénomène particulier et le comparer à ce qui se passe dans notre pays.La femme musulmane est issue d’une sous-estimation du rôle de la femme, sinon de son oppression et de l’effacement de ses droits depuis des centaines d’années.

Combien je regrette de conclure d’un rapport d’experts occidentaux qui ont comparé des pays dans lesquels les enseignements de l’Islam sont appliqués au niveau mondial, sur la base de 113 principes islamiques dérivés du Coran et de la Sunna, tels que la justice, la liberté, l’économie et la la répartition des richesses, que les pays non musulmans viennent au premier plan dans ce classement (Irlande – Danemark – Suède, notamment, vient le Maroc, pays de l’Emirat des Croyants, et des dizaines de milliers de mosquées et de sanctuaires, au en bas de cet arrangement (120), après la Malaisie (33), le Koweït (42), la Turquie (71) et la Tunisie (72).

Ô étrange

Pour plus d’informations sur cette étude, voir ce lien

https://www.hespress.com/orbites/275703.html